Burj Khalifa, la plus grande tour du monde

Le Burj Khalifa est devenu la plus haute tour du monde depuis mai 2008. Avant son inauguration en janvier 2010, elle se nommait Burj Dubaï. Ce gratte-ciel se trouve aux Emirats arabes unis, notamment à Dubaï, mesurant 828 mètres de hauteur, il forme le cœur de Downtown Burj Khalifa, le nouveau quartier de Dubaï.

1. A quoi consiste le projet Burj Khalifa ?
2. La plus grande tour du monde
3. Les caractéristiques du Burj Khalifa
4. Les entreprises qui ont participé à la construction du Burj Khalifa
5. Les polémiques sur les conditions de travail
6. Les chiffres à retenir

A quoi consiste le projet Burj Khalifa ?

Burj Khalifa a été construit pour être la plus grande tour du monde. Il fait partie du projet de création d’un nouveau quartier à Dubaï : le downtown Burj Khalifa. C’est un projet gigantesque vu qu’il couvre 2km de superficie.

Au point de vue architectural, de l’immobilier et de l’urbanisme, on peut dire que c’est l’un des plus grands vastes projets jamais réalisés. En effet, à part le Burj de Khalifa, le quartier possède également un lac artificiel, ainsi que de nombreux grands bâtiments.

Le projet pour ce nouveau quartier prévoyait en tout : 30 000 résidences, une dizaine de tours résidentielles, 9 hôtels (parmi eux le fameux The Address Downtown Burj Dubaï, terminé en 2008), le Dubaï Mall qui est le plus grand centre commercial du monde entier, des hectares de parcs ainsi que le lac de Burj Khalifa, un lac artificiel atteignant une superficie de douzaines d’hectares.

Burj Khalifa, la plus grande tour du monde

En février 2003, la grande société immobilière de Dubaï : Emaar, annonça qu’elle avait l’intention de bâtir la plus grande tour du monde entier.

Au début, cette tour devait mesurer 560 m de hauteur, mais vu que les concurrences allaient construire plus élevés que cela, Emaar a exigé qu’elle soit plus élevée. Au final, le Burj Khalifa s’élève jusqu’à 828 mètres comprenant 160 étages.

L’ingénierie ainsi que l’architecture sont les fruits du travail de l’entreprise de Chicago Owings and Merrill et de Skidmore. Bill Baker en était l’ingénieur et Adrian Smith l’architecte.

Au début, on nommait le gratte-ciel Burj Dubaï. Mais depuis son inauguration en 2010, on l’a rebaptisé Burj Khalifa. Ce nom lui a été attribué en l’honneur du président des Emirats arabes unis : Cheikh Khalifa ben Zayed Al Nahyane. Ce dernier a refinancé les projets de Dubaï d’une dizaine de milliards de dollars américains.

Le Burj Khalifa, à l'origine, a été destiné pour un immeuble résidentiel. C’est plus tard, qu’on a aménagé les derniers étages pour des bureaux. Avec ses 160 étages, il y a des bureaux, des appartements, et un hôtel de luxe de la chaine Armani hôtels. Cet hôtel dispose de 175 suites et chambres, 5 restaurants et d’un spa avec une superficie de 40 000 m².

En étant la plus grande tour du monde, le budget de ce projet s’élève jusqu’à 1 milliard d’euros. Avec sa superficie de 51 7240 m², le Burj Khalifa peut accueillir 35 000 personnes.

Les caractéristiques du Burj Khalifa

La tour Burj Khalifa est composée dans sa fondation, de 33 0000 m³ de béton armé avec une basse perméabilité et une haute densité, des poutres en acier de 39 000 tonnes dont 192 pieux, mesurant 43 mètres de long chacun et 1,5 mètre de diamètre.

Pour les préserver de la corrosion due aux substances chimiques des eaux au sol, une protection cathodique a été mise en place. Pour ce qui est des façades, on a utilisé 142 000 m² de verre architectural SunGuard.

Le poids de l’aluminium qu’on a utilisé pour cette tour est vraiment colossal, il équivaut au poids de 5 avions gros porteurs.

En ce qui concerne l'intérieur du Burj Khalifa, notamment le mode de circulation, 57 ascenseurs et 8 escaliers y ont été construits. Parmi ces ascenseurs, le plus rapide éteint une vitesse de 11 m/s en montée et en descente.

Il a fallu 22 millions d’heures pour édifier cette plus grande tour du monde. Sa contruction a duré 5 ans, de septembre 2004 à décembre 2009, pour atteindre une hauteur totale de 828 mètres lors de son inauguration le 4 janvier 2010.

Les entreprises qui ont participé à la construction du Burj Khalifa

D’abord, Emaar Propeties est le promoteur du projet de Burj Khalifa. Puis, en ce qui concerne l’architecture, c’est le cabinet Skidmore, Owings and Merill (SOM) qui s’en est occupé, mais il a également réalisé l’ingénerie de base et le calcul des structures. SOM est le concepteur des grands projets de gratte-ciel comme le One World Trade Center.

En 2004, le consortium international s’est chargé de la construction de la grande tour. En effet, il est composé de Samsung C&T Engineering & Construction (entreprise sud coréenne), de Besix (belge) et d’Arabtec (Emirats arabes unis). On comptait 7500 ouvriers qualifiés au Burj Khalifa en juin 2008.

Au niveau de la direction du projet, c’est Turner Construction Company, une entreprise américaine qui s’en est chargé. Le cabinet d’architectes a été sélectionné par Hyder Consulting (consultant britannique), en accord avec les règles admistratives, légales des Emirats ainsi que les contraintes des bâtisseurs, il a validé le projet : l’ingénierie, les systèmes électriques, mécaniques, sécuritaires, hydrauliques, l’étude géotechnique de la fondation,…

Pour ce qui est des systèmes d’escalators et d’ascenseurs du Burj Khalifa., C’est Otis Elevator Company qui s’est chargé de la conception et de l’installation, mais Global Tardif y a conçu quelques éléments.

Les polémiques sur les conditions de travail au Burj Khalifa

La construction de la plus grande tour du monde a été faite en grande partie par des immigrés de l’Asie du Sud-Est. Des associations de défense des droits de l’homme ont fait des critiques concernant les conditions de travail.

Ces critiques ont surtout parlé des maigres salaires reçus par les charpentiers, plusieurs articles de la presse ont rapporté que ces charpentiers qualifiés ne gagnaient que 5,50 euros par jour, et les ouvriers ne touchaient que 2,85 euros par jour. Aux Emirats arabes unis, l’interdiction des syndicats n’a été abolie qu’à une époque récente.

Cette polémique a été marquée par la révolte des ouvriers le 21 mars 2006. Ils ont protesté contre leur rémunération et leurs conditions de travail, mais également contre le fait qu’ils étaient obligés de vivre dans des quartiers réservés. Des équipements de construction, des bureaux, des voitures ont été endommagés par ces émeutes. Environ 700 000 euros de dégâts ont été causés par ces émeutiers, avait déclaré la ministère de l’intérieur du Dubaï.