La Cité interdite, ou le musée du palais, ou encore le palais ancien, est le palais impérial, implanté à Pékin au sein de la Cité impériale.
Pendant la dynastie Ming, notamment durant le règne du troisième empereur Yongle, cette cité a été construite sous l’ordre de ce dernier. La construction a été réalisée entre l’année 1406 et 1420. Ce palais est vraiment gigantesque puisqu’il s’étend sur 72 hectares.
Il est l’un des palais les mieux conservés mais également l’un des plus anciens de Chine. Actuellement ce palais conserve des œuvres d’art chinois, mais également les trésors impériaux de la civilisation chinoise, il est donc devenu le musée du palais. En 1987 la Cité interdite a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.
1. Pourquoi le nom de Cité interdite ?
2. L'histoire de le Cité interdite
3. La Cité interdite sous les dynasties Ming et Qing du 1420-1912
4. La Cité interdite durant la révolution
5. La Cité interdite pendant la révolution culturelle de 1966 à 1976
6. La Cité interdite de nos jours
Pourquoi le nom de Cité interdite ?
Premièrement le nom complet de la Cité interdite (Cité pourpre interdite) fait référence au nom d'une étoile dans l'astronomie chinoise : petite étoile violette, et dans l'astronomie occidentale, étoile polaire. En effet cette étoile se trouve au centre de la rotation du ciel, c'est pour cette raison qu'on a attribué son nom au palais royal, vu qu'il s'implante au centre de Pékin en Chine.
Deuxièmement le nom Cité interdite a été attribué a ce palais, du fait que les empereurs chinois et leurs familles y résidaient, le public n'y avait pas accès.
Troisièmement on l'appelle également musée du palais. Cette appellation est due au fait que la Cité interdite abrite un musée, et ce dernier comporte encore plusieurs musées, parmi eux celui en céramique, et il y a aussi une pinacothèque.
L'histoire de le Cité interdite
Pendant la dynastie de Jin entre 1115 et 1234, Pékin était la capitale des Toungouses Jurchen, mais il fût encore appelé Zhongdu. Le petit fils de Gengis, le Mongol Kubilai Khan y a fondé la dynastie Yuan. Et sa cité impériale était à l’emplacement de la Cité interdite actuelle.
La dynastie Ming succéda celle de Yuan. En 1369, le premier empereur, Hongwu a alors transféré la capitale à Nankin, et il a donné l’ordre de raser la cité mongole. Zhu Di, son fils a été nommé prince de Yan, et ce dernier s ‘installait dans la ville de Beiping, et un palais princier y a été construit. Quand il a renversé son neveu Jianwen en 1402, il est devenu l’empereur Yongle. Suite à cela, Beiping est redevenu la capitale.
En 1406 la construction de la Cité interdite a débuté suivant les plans architecturaux de Cai Xin et de Ruan An. Des ingénieurs en chef tels que Kuai Xiang et Lu Xiang ont assisté aux travaux. Un million d’ouvriers, environ, ont mobilisé tous les travaux pendant 14 ans. En suivant les principes feng shui, on a tracé l’axe principal du nouveau palais à l’est de celui des Yuan, cela, afin de démolir l’ancien emplacement, se trouvant à l’ouest.
Et en ce qui concerne la colline du parc Jingshan, une colline artificielle, ce sont les terres de l’excavation des douves qui ont été amassées au nord pour former cette colline. On l’appelle également colline de charbon du fait que la terre extraite est très noire. Cette colline a été créée pour préserver le palais de la mauvaise influence du nord.
La Cité interdite sous les dynasties Ming et Qing du 1420-1912
De 1420 à 1644, 14 empereurs de la dynastie Ming siégeaient dans la Cité interdite. Cette dynastie a disparu suite au suicide de l’empereur Chongzhen en 1644, en effet il s’est pendu sur la colline Jingshan après que sa dynastie a été envahie par Li Zicheng. La dynastie Qing succédait celle de Ming, et 10 de ses empereurs y siégeaient en succession de 1644 à 1912.
Pendant la seconde guerre de l’opium en 1860, l’empereur Xianfeng fût obligé de quitter la Cité intedite pour la résidence de montagne de Chengde à 170 km de Pékin.
La Cité interdite durant la révolution
Suite à cela les forces franco-britanniques ont envahi l’ancien palais d’été, là où résidaient les empereurs habituellement. Et elles y sont restées jusqu’à la fin du conflit.
Après son abdication, l’empereur Puyi a conclu un arrangement entre la nouvelle République de Chine et la maison impériale Qing, l’autorisant à s’installer lui et sa famille, dans la cour intérieure de la Cité Interdite. Mais la cour extérieure revenait à l’autorité républicaine.
En 1924 lorsque Feng Yuxiang a organisé un coup d’état et a pris le contrôle de Pékin, il a expulsé Puyi de la Cité interdite.
Les trésors et les pièces rares de la Cité interdite ont été exposés au public dans un musée. Mais lorsque le Japon a envahi la Chine, pour la sécurité de ces objets, on les a déplacés de place en place pendant des années dans le territoire chinois.
La Cité interdite pendant la révolution culturelle de 1966 à 1976
Durant l’époque de la révolution culturelle, les gardes rouges prévoyaient d’entrer dans la Cité interdite, face à cela, le premier ministre Zhou Enlai donna l’ordre de fermer toutes les portes, et le palais a été gardé par l’armée. Il a agi ainsi pour préserver ce palais étant donné ce que faisait les gardes rouges aux autres monuments historiques.
La Cité interdite de nos jours
La cité interdite a connu une grande rénovation, et des travaux y sont encore effectués sans interruption. Afin de préserver le palais de la commercialisation trop voyante, les autorités ont limité le commerce privé, juste à la vente de souvenirs, mais on y trouve également de la restauration légère, situé à l’intérieur des bâtiments sur des espaces ménagés.
La Cité interdite s’avère être la plus gigantesque collection du monde entier en matière de constructions en bois. En 1987 elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.
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